Je vais prendre le contre-pied de la tendance de ces jours-ci (noël pour ceux qui ont pas encore capté) en faisant un article de philosophie (eh oui je l'avais promis!) sur le film Fight Club que vous devez sûrement connaître et si ce n'est pas la cas direction papystreaming !
Tout le mal des Hommes.
Tout le mal des Hommes.
L’Homme qui a
réussit sa vie est sans nul doute l’être que l’on envi tous
dans notre besoin d’idolâtrer une personne supérieure pour se qu'il a fait. Mais quelle réussite ? Est-ce la réussite de
posséder un appartement dans un bel immeuble avec la parfaite
panoplie de meubles suédois, de travailler dans un bureau pour une
grande compagnie d’assurance, de se sentir complet, c’est-à-dire
tous posséder de la table basse en carton dernière tendance au
lustre 100% recyclé ?
La plupart des
gens répondraient que c’est cela même la réussite, quand nous
sommes enfin devenu des fourmis autonomes vivant chacune pour soi
avec le simple souci d’être complet, ou du moins plus complet que
l’Autre qui est à la fois moi et mon ennemie comme si nous étions
un être double. Une partie de nous s’exprimerait majoritairement
tandis que l’autre, tapis dans l’ombre, se délecte de nous voire
souffrir. Cette souffrance est pour nous le bonheur universellement
reconnu que tous les Hommes cherchent et parviennent à trouver. Le
bonheur matériel, le bonheur de posséder le costume Armani, les
sous-vêtements Kalvin Klein, la montre Rolex … C’est ainsi que
nous croyons avoir réussi notre vie.
Mais notre double
caché est là pour nous rappeler que le bonheur matériel n’est
que passager, une esquisse du Bonheur. Ce bonheur nous est
inaccessible. Le vrai Bonheur se fiche de la possession, des envies,
de l’apparence ou de tous ces sentiments superficiels que nous nous
sommes créés pour vivre en conflit avec autrui. Le Bonheur est ce
qui nous rappelle que nous sommes des Hommes, que nous allons mourir
que nous ne sommes qu'un tas de chair pensant tant bien que mal à
sa propre survie. Un mot que nous utilisons comme terme péjoratif
qualifie ce bonheur tant espérer : la violence. Pas la violence
des guerres, des crimes ou de toutes les autres atrocités dont
l’Homme est capable, mais la violence d’un coup, un coup d’un
corps sur un autre corps, le coup qui nous fait sentir la douleur
rappelant qu’il pourrait entraîner la mort. C’est cette violence
là qui est le Bonheur puisque tout en nous rappelant la mort, elle
rappelle que nous sommes vivant et alors la prochaine journée sera
notre plus belle, notre déjeuner aura un meilleur goût, tout nous
paraîtra plus beau.
Merci beaucoup pour ton commentaire! Il m'a fait très plaisir! :)
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